

Exemples d'actions
pour la biodiversité
Elsenheim (mais sans doute également ailleurs...)
Fauchage de prairies (ou de champs) en bande alternée, afin de générer le moins de perturbation possible pour leurs habitants
Faucher une prairie modifie toujours radicalement les conditions de vie des petits animaux et des oiseaux qui nichent au sol. Bouleversement de l’espace vital, réduction des sources de nourriture et destruction de la couverture végétale forcent ces animaux à migrer vers d’autres biotopes, par exemple dans des bandes d'herbe qui seront fauchées plus tard ou dans les talus non fauchés. Il y a de nombreuses possibilités de ménager la biodiversité quand on fauche une prairie. On devrait y recourir le plus souvent possible.
Les bandes non fauchées forment des biotopes-refuges importants. Il est recommandé de laisser 5 à 10 % de surface sous forme de bandes non fauchées.

D'autres solutions simples permettent de réduire considérablement les dégâts engendrés par la fauche :
-
Avant la fauche, parcourir la prairies à pied afin de faire fuir les jeunes animaux
-
Faucher de l'intérieur vers l'extérieur. Les faons, les jeunes lièvres et autres animaux peuvent s'enfuir plus facilement
-
Effectuer la fauche après la mi-juin permettrait à de nombreuses espèces animales d'achever leur développement. De plus, la fauche tardive permet à la plupart des fleurs des prés de se resemer et contribue à préserver et à promouvoir la qualité botanique des prairies.
-
Faucher plus haut. il est démontré qu'une hauteur de coupe augmentée d’environ 10 cm permet d’augmenter les chances de survie des amphibiens et des reptiles par exemple. Il faut alors compter sur une amélioration de la qualité des fourrages et sur une légère diminution du rendement.